15 questions drôles sur le mariage : partie 1

Bien qu'éclairés, peut-être hésitez-vous encore, jeunes amis, sur ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire. Voici un complément d'informations (sur le ton de l’humour) bien tassé qui devrait déblayer la voie.


Existe-t-il une raison valable de se fiancer avant de se marier ?

C'est possible. En tout cas, si vous en connaissez une, n'hésitez pas à nous écrire.


Mais enfin tout de même, les fiançailles, ça doit bien servir à quelque chose ?

Considérées à froid, les fiançailles apparaissent surtout comme le prétexte à se fendre d'une première bagouse, en attendant les alliances. On dit aussi que c'est « une époque heureuse et romanesque où la jeune fille est aimablement courtisée » ; en clair, et toutes proportions gardées, c'est un peu comme ce moment d'attente qu'on laisse s'écouler, à table, avant de se jeter sur la bouffe. Courtoisie ? Non, HYPOCRISIE ! En outre, l'affaire n'est pas dénuée de risques : il peut y avoir rupture de fiançailles, et c'est à peine moins grave qu'une rupture d'anévrisme ; il faut se renvoyer les lettres, les cadeaux, les insultes... C'est infernal ! Positivement infect !


La demande en mariage, à qui l'adresser ?

À la personne la plus directement concernée, c'est-à-dire à celle que vous comptez épouser. C'est ainsi qu'on procède de nos jours. Sans chichis. Le plus souvent, on entraîne l'heureuse élue au clair de lune, dans un endroit pas trop sordide, un soir où les crapauds-buffles coassent à tout rompre, et on lui lâche d'une voix altérée, après un long silence: « Suzanne, ma chérie, voulez-vous être ma femme ? ».


Si un rictus d'épouvante barre son visage, inutile de lui casser un bras pour la faire changer d'avis. N'insistez pas. Soyez beau joueur. Tentez votre chance avec une autre fille, il y en aura bien une qui finira par flancher. Mais si. Une brève remarque au passage : ce n'est pas à la jeune fille de faire la demande en mariage. Dans la nature, en effet, c'est l'élément mâle qui a le rôle actif. Toujours. Que penserait-on de la brebis qui viendrait faire du gringue au bouc ? De la guêpe qui roulerait effrontément des hanches au nez du hanneton ? De la vache impudique qui se vautrerait aux pieds du bœuf ? On n'en penserait rien de bon, c'est sûr. Alors, de grâce, laissez faire l'homme, mesdemoiselles. En ce qui vous concerne et jusqu'à preuve du contraire, l'élément mâle, c'est lui. À lui de jouer, donc. À lui de mouiller sa chemise. À lui d'essuyer rebuffades et rires cruels.


Certains niais choisiront peut-être d'agir à l'ancienne; ils tiendront absolument à demander la main de leur future compagne à ses parents. Manœuvre hardie, pleine de panache, très « vieille France », mais qui nécessite des précautions sérieuses. D'abord et avant tout, il faudra s'assurer du consentement explicite de la principale intéressée. C'est capital. Ensuite, et seulement ensuite, on prendra contact avec les géniteurs, soit en leur rendant visite, soit en leur écrivant une bafouille soignée. Le coup de téléphone, désinvolte et expéditif, est à bannir absolument.


Dans tous les cas, on s'efforcera de rester correct, d'exposer poliment la situation dans ses grandes lignes, avec le plus de ménagements possible. L'essentiel, bien sûr, sera d'être convaincant. Nous ne ferons pas l'affront à nos lecteurs de leur proposer ici un modèle type de demande en mariage — ce serait insensé —, mais enfin, tout de même, voici quelques mots et morceaux de phrases qui devraient selon nous figurer dans toute requête efficacement tournée : « sentiments profonds », « sommes sûrs à présent », « Suzanne et moi », « amour », « famille », « travail », « estimons votre accord nécessaire », « ouverture d'esprit », « comptons beaucoup sur vous », « aimerions votre avis », « merci du fond du cœur ». Et si malgré tout il y avait veto, opposition, grincements de dents ? Si les foutus sagouins ne voulaient rien entendre ? Ce serait fâcheux, indéniablement. Regrettable à l'extrême. Nous aimerions, dans cette perspective, rappeler à nos lecteurs que le meilleur moyen d'éviter un refus, c'est de ne rien demander à personne.


Toutefois, ATTENTION : si vous souhaitez épouser une mineure de moins de quinze ans, ce qui est extrêmement stimulant passé la soixantaine, c'est au président de la République en personne qu'il faudra réclamer une dispense. Mais aucun souci à se faire : le satané vieux farceur se fera un plaisir de vous l'expédier par retour du courrier ; il connaît la musique !


Est-il vrai que pour pouvoir se marier il faut se faire faire une piqûre qui fait très mal ?

Ce n'est pas une piqûre, cher vieux, mais une prise de sang. Ce qui vaut mieux qu'une prise de kung-fu, ou même qu'une prise de 5 000 volts si l'on met les doigts dedans. Un examen médical complet est également prévu au programme, à l'issue duquel on vous remettra un certificat prénuptial, si tout va bien. Il s'agit de voir si vous êtes physiquement en état de supporter le choc du mariage, et aussi, accessoirement, de vérifier si vous n'avez pas la syphilis.


Naturellement, c'est très vexant. Qu'on puisse seulement vous soupçonner d'avoir une saloperie pareille dans le sang, c'est intolérable. Absolument déplacé. Inqualifiable serait le mot approprié. En ce qui concerne votre future épouse, en revanche, l'examen se justifie mieux ; car enfin, si elle a la chtouille, autant l'apprendre avant le mariage, nom de Dieu !


Faut-il conclure un contrat de mariage ?

Le contrat de mariage est trop souvent considéré comme un acte de défiance entre les futurs époux, et c'est bien regrettable ; à la veille de s'engager pour la vie, quoi de plus naturel au contraire que de vouloir mettre les choses au point à l'avance. Officiellement, une bonne fois pour toutes ? À ce propos, n'oubliez surtout pas de faire préciser dans le contrat qui devra desservir la table. C'est important.


Qu'est-ce que c'est que cette histoire de dot, S.V.P. ?

La dot est « le bien qu'une femme apporte au mari pour supporter les charges du mariage » ; c'est donc quelque chose d'extraordinairement super chouette. Seulement, deux restrictions sont immédiatement à apporter :


1°) La dot n'est pas obligatoire.


2°) La dot est une pratique tombée en désuétude.


Vous voulez qu'on vous dise : C'EST LAMENTABLE.


Pour consulter la suite de cet article, vous pouvez cliquer ici : 15 questions drôles sur le mariage : partie 2

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