Voir un psy, nuisible pour son couple ? : partie 1

Le propre du psy est de nous aider à tout remettre en question dans notre vie. De nous permettre de nous libérer de ce qui nous entrave. Notre couple n'a pas de raison d'y échapper. Mais il peut en sortir grandi.


Entreprendre une analyse, c’est se mettre en danger. Quand on commence un travail sur soi, c’est que l’on est prêt à prendre le risque de changer. Changer soi-même, c’est modifier son rapport aux autres. C’est bouleverser la donne. Tout changement implique fatalement des dommages collatéraux. Dégâts bénéfiques pour soi, car pour se reconstruire, il faut parfois démolir les vieux schémas. Quand un couple se sépare suite à la thérapie de l’un de ses membres, c’est qu’il lui était nuisible. Sans aller obligatoirement jusqu’à la rupture, il arrive que la psychothérapie engendre de nombreux différends et déstabilise une union.


Jalousie, quand tu nous tiens...

Quand on est en analyse, on va seule à des rendez-vous en y consacrant beaucoup d’attention et d’énergie, comme lorsqu’on se rend à un rendez-amoureux. Pire, il arrive qu’on y pense longtemps à l’avance : on espère, on réfléchit, et l’on prend cet air rêveur de l’amoureuse ou de l’amoureux nouvellement transi. Le sceau du secret peut peser lourd, en tout cas il ne passe pas inaperçu aux yeux d’un partenaire attentif. On dit des choses à son psy que l’on tait à son partenaire. On ne rend aucun compte sur ce qui s’est passé ou ce qui a été soulevé lors de la séance. Ce nouveau jardin secret partagé avec un autre peut agacer. On a du temps pour soi, avec une tierce personne, du temps que l’on soustrait à sa compagne ou son compagnon. Il est fréquent que cela déclenche des réactions de jalousie, d’envie et entraîne des disputes. Elles s’estompent vite avec un partenaire ouvert, compréhensif et surtout bien dans sa peau. Elles peuvent devenir plus graves, voire créer un climat tendu, avec un partenaire manquant de confiance en lui.


Prenez bien soin de lui expliquer pourquoi vous faites cette démarche, ne manquez de lui dire vos sentiments et de bien partager vos problèmes personnels et votre relation. De son côté, votre partenaire devra respecter ce besoin et ne pas en jouer dans les disputes. Posez votre veto, si vous entendez des réflexions du type « Tu devrais parler de ci ou ça avec ton psy » ou encore « T’as raison de faire une thérapie, t’as vraiment un problème », ne les laissez pas passer, car vous seul pouvez faire allusion à votre thérapie quand vous en ressentez le besoin ou l’envie.


Quelle que soit la pression que vous met votre partenaire, vous n’avez aucune obligation de parler de votre thérapie. L’autre ne doit pas être intrusif. En revanche, si vous sortez de mauvaise humeur de votre séance, n’hésitez pas à prévenir votre partenaire que vous avez travaillé sur des choses difficiles pour qu’il ou elle ne prenne pas votre bouderie de manière trop personnelle. Ou encore, si vous avez une prise de conscience qui le concerne, qui concerne le couple, vous pouvez lui en faire part. Toute autre avancée, concernant vos problèmes passés, votre famille ou votre travail ne regarde pas votre partenaire. Gardez plutôt ça pour vous, inutile de remettre sur le tapis des histoires anciennes.


Délivrez-vous de vos entraves...

Quand votre partenaire vous met dans des situations impossibles et que vous vous faites suivre, vous risquez de ne plus pouvoir ou vouloir la subir. La compassion a ses limites et, en thérapie, vous prenez conscience du danger de vous attacher à une partenaire pathologique. Vous n’allez plus vouloir vous laisser dévorer votre temps et votre énergie.


En apprenant à être plus autonome et responsable, vous allez avoir besoin de plus d’oxygène et de liberté. Avec un ou une partenaire possessif(ve), jaloux(se), dépendant(e), infidèle, alcoolique ou encore violent(e), vous ne parviendrez plus à donner le change. Il ou elle se verra congédiée, car l’analyse vous donne le droit de ne plus supporter les choses qui vous sont imposées.


Le clash pourra éventuellement être évité si votre partenaire, prenant conscience du risque de vous perdre, entame à son tour une thérapie, mais cela doit venir de lui. Et rien n’est gagné pour autant. Par la suite, vous découvrirez peut-être que ce que vous lui reprochiez (alcoolisme, jalousie…) était l’arbre qui cachait la forêt, le symptôme qui permettait d’occulter les réels problèmes de votre couple.


Pour consulter la suite de cet article, vous pouvez cliquer ici : Voir un psy, nuisible pour son couple ? : partie 2.

Agence matrimoniale et rencontre russe

Pour les hommes célibataires désireux de faire la rencontre d'une femme russe, le cqmi.fr peut les aider à faire la rencontre d'une belle femme russe ou ukrainienne en peu de temps.