Voir un psy, nuisible pour son couple ? : partie 2

Sortir du schéma de répétition... Quand on fait un travail psychanalytique, on remet en question tous les éléments de son passé. On arrive en cours de thérapie à avoir une vision plus pertinente de ses propres choix. On s’aperçoit alors qu’ils ont été dictés par un conditionnement religieux ou éducatif et qu’ils sont à l’opposé de nos besoins. Ce n’est pas systématique. Mais si vous avez choisi votre partenaire pour des motivations qui ne vous appartiennent pas, votre couple peut en être sérieusement ébranlé. Vous pouvez aussi brusquement réaliser que vous avez épousé votre père ou votre mère. Dans ce cas, vous êtes en pleine reproduction d’un schéma familial. Les sentiments que vous éprouvez pour votre conjoint ou conjointe risque de révéler biaisés, voire inexistants. Enfin, la thérapie peut aussi mettre en avant le décalage entre vos attentes et ce que votre partenaire vous apporte. Quoi qu’il en soit, si vous mettez fin à votre relation amoureuse suite à votre thérapie, c’est que cette relation ne vous convenait pas, qu’elle vous pesait plus qu’elle ne vous apportait. Il n’y a alors rien à regretter.


Tirer l’autre vers le haut

Plus il y a de biens portants dans le couple, mieux il va. Quand on résout ses problèmes, on n’en impose plus le fardeau à l’autre, on arrive à faire la part des choses, on ne l’accuse pas de tous nos maux. Il ou elle n’a plus à subir notre humeur due à quelqu’un d’autre. Quand c’est lui ou elle qui est en cause, on arrive à exprimer assez tôt le problème, de manière claire et non agressive, n’oubliez pas que votre partenaire est le bénéficiaire direct de votre bien-être.


Aucun des deux n’est omnipotent dans le couple, si l’amour est là, la bonification de l’un des deux ne peut être qu’un pas en avant pour la relation. Le mieux portant entraîne son compagnon ou sa compagne dans une spirale vertueuse. En arrivant à renoncer aux bénéfices des comportements nuisibles au couple, on fait avancer les choses et on se dirige vers une relation plus authentique.


Dire les choses pour avancer

L’analyse permet de clarifier ses envies, ses besoins et, en conséquence, de mieux les exprimer. Il sera donc plus facile d’avoir une relation vraie, sans jeu ni mensonge. Sachant ce que vous attendez de lui ou d’elle, l’autre saura vous le donner ou non, mais, dans tous les cas, vous comprendra bien mieux. Attention, cependant, de ne pas tomber dans le piège fréquent d’accuser l’autre de tous les maux du couple « puisque vous vous soignez ».


Quelques questions pour vous permettre d’y voir encore un peu plus clair

* Comment choisir entre une thérapie de couple et une thérapie individuelle ?


Il faut d’abord faire le point : a-t-on des problèmes uniquement dans le couple ou des problèmes relationnels plus étendus (amis, famille, cercle professionnel) ? A-t-on des difficultés au niveau du travail, des choix de vie, etc. ? Ensuite, il faut voir si son partenaire est partant. Une thérapie de couple ne peut pas être une démarche individuelle, on ne peut non plus forcer sa compagne ou son compagnon à en suivre une. Si on engage une thérapie de couple, rien n’empêche, par ailleurs, de commencer une analyse personnelle en parallèle, au contraire : la double démarche permet d’avancer plus vite.


* Qu’est-ce qu’un couple risque quand l’un de ses membres entreprend une thérapie individuelle ?


La thérapie individuelle engendre de grosses remises en question. Le couple n’y échappe pas. Par exemple, lorsque l’on découvre que l’on est dans u schéma de répétition, on s’aperçoit dans certains cas que les choix que l’on a faits dans sa vie étaient biaisés. On risque alors de vouloir faire le vide pour pouvoir repartir. Se libérer de cette vie que l’on n’a pas forcement choisi. Sortir de carcan qui ne correspond qu’à des conditionnements familiaux, religieux ou éducatifs. Et là, le couple se voit sérieusement remis en question. On peut aussi prendre conscience de fossé entre ce que nous apporte notre partenaire et ce que nous attendons d’une relation. Soit le partenaire parvient à rectifier le tir, soit la relation risque de ne plus tenir la route.


* Et si on est célibataire, rencontrer quelqu'un en cours de thérapie, est-ce raisonnable ?


Si cette rencontre se fait en début de thérapie, cela ne paraît pas conseillé. En cours d’analyse, on est très enclin à la projection et au transfert. On risque de croire que l’on éprouve des sentiments alors qu’il n’en est rien, ou encore se faire une image faussée de son nouveau ou de sa nouvelle partenaire. Ce n’est pas honnête par rapport à lui ou elle et c’est dangereux pour vous. Le mieux, si vous rencontrez quelqu’un qui vous plaît vraiment, c’est de rester en contact avec cette personne, de s’en faire un ami et d’attendre d’avoir résolu le gros de ses problèmes avant de vouloir débuter une relation sérieuse.

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